En quête de nouvelles aventures mais encore avec cette amour pour la culture latine, nous nous apprêtons à repartir en Amérique centrale. Nous avons des nouvelles blogeuses/photographes à notre bord. Date du départ: 29 février 2012, pour Cancun, Mexico. Nos retours sont prévus à des dates et lieux distincts. Nous espérons vous faire voyager un peu avec nous! Éloïse, Julie, Sophie et Paule.
samedi 1 octobre 2011
Course en Bolivie
Après avoir pris la décision de flaner un peu longtemps dans la plantation de café, on s`est rendus compte que le temps passait très vite avant notre arrivée à la ferme biologique de Salta ou nous allons rester un mois. On a compté les jours et ils se sont écoulé dramatiquement rapidement. Après un bref passage à Sucre et à Potosi, nous nous sommes dirigés vers Tupiza pour ensuite visiter le Sud-Lipez, connu comme étant une des plus belles régions du pays, et le fameux Salar de Uyuni. On a tenté d`éviter de faire un circuit touristique, mais c`est très difficile, compte tenu de l`état et du nombre de routes. On s`est donc résignés à partir avec une agence, mais étant donné qu`on partait de Tupiza, et non d Uyuni, on a seulement croisé quelques autres Jeep sur notre chemin. Le Sud-Lipez est magnifique: envahi de lagunes de couleurs innimaginables, de montagnes rocheuses splendides et de vallées bleues.Ce n`est que le 4e jour que nous avons vu le Salar, cette grande étendue blanche est assez étonnante, mais c`est vraiment le Sud-Lipez qui a ravi notre coeur. Nous sommes arrivées aux petites heures du matin à Tarija, la ville viticole du pays. Demain nous partons en vélo pour aller explorer tous les vignoles de la région. Puis, c`est l`Argentine !
Sophie
samedi 24 septembre 2011
El Camino del Che
Voilà que les quatre aventuriers sont partis en pèlerinage visiter les lieux des derniers moments d´Ernesto Che Guevara. Les premiers lieux saints se trouvent à Vallegrande. A sa mort, son corps fut exposé dans la lavenderia du rustique hopital du village. Elle est aujourd´hui recouverte de messages d´espoir, de citations et de signatures des divers pèlerins y étant passés. Le cadavre du che est resté enterré plus de 30 ans à Vallegrande et ce n´est qu´en 1997 que les autorités ont décidé d´entreprendre les fouilles et finalement rapatrier son corps. Ils ont alors construits un mosolé en sa mémoire et des représentants cubains s´occupent des lieux. Nous avons ensuite continué le chemin vers la Higuera, petit pueblo d´une quinzaine de familles. Le 8 octobre 1967 l´armée bolivienne, commendée par la CIA, ont donné l´ordre d´exécuter le Che dans la petite école de la Higuera. Il ne reste aujourd´hui que trois sages qui étaient présents lors des événements de 1967, dont Don Alcide est venu avec nous jusqu´au point de sa capture, perdu dans les forets de la région. A l´époque nul n´était autorisé à aider les guerilleros sans quoi d´énormes représailles sur les gens étaient intentées. Nous avons trouvé demeure dans la nouvelle école du village et les cris des quelques enfants, jouant aux billes, nous ont fait rapidement sortir de la tente le lendemain matin. Nous avons aussi fait la rencontre d´un couple de francais hyper généreux s´étant ouvert un resto-bar Los amigos. Chris a le Che tatoué sur le bras et n´entend pas quitter les lieux avant 2017 pour le 50 ième de la mort du Che. Tous les ans pour le 8 octobre des gens de partout dans le monde viennent rendre hommage au grand personnage. Il nous a tout pris pour quitter les lieux car encore une fois les gens, la beauté des lieux et la tranquilité campagnarde bolivienne sont tombés dans nos gouts.
Un film bolivien a justement été fait sur la problématique Post-Che dans la région de Vallegrande
Di buen día a papá . 2005 Fernando Vargas
Paule P
Un film bolivien a justement été fait sur la problématique Post-Che dans la région de Vallegrande
Di buen día a papá . 2005 Fernando Vargas
Paule P
samedi 17 septembre 2011
Café Munaipata
Après avoir survecu a la descente de la mort qui relie La Paz a Coroico, nous avions prévu de faire le trek de Choro, qui abouti a La Paz. Le matin de notre depart, Frederic etait malade, on a donc décidé de partir le lendemain. Nous avions donc una journee a tuer à Coroico. Moi, poussée par une force inconnue, jai décidé d`aller faire un saut en parapente, l expérience était fantastique surtout compte tenu du paysage magnifique au-dessus duquel je volais. Pendant ce temps, les 3 autres sont allés visiter une plantation de café. A leur retour, ils m ont annoncé que nous irions passer une semaine la bas pour y travailler. Le lendemain, a 8h30 nous commencions deja a cueillir les fruits du café. L entreprise de café s`appelle Munaipata. Son proprietaire est René Brugger, un suisse ayant déménagé en Bolivie à cause de son travail de coopérant. Il a décidé de s`y installer pour de bon et avec sa retraite anticipée, il s est donc lancé dans l industrie du café. Il a rencontré Juan, qui lui a expliqué tout le processus pour faire du café de qualité. Cest donc à partir de là qu `à commencé l entreprise. C`a été un succès et l entreprise a grandi : elle emploit maintenant 10 travailleurs, possède un restaurant où des plats divins sont préparés et est connue dans la région pour son café de qualité. René, le perfectionniste, a donc accepté de nous accueillir pour une dizaine de jours sur sa plantation, nous avons donc cuelli les café, sélectionné les bons grains, pelé les grains, resélectionné les grains, fait seché les grains et finalement rotir les grains. Nous travillions au près de boliviens bien dévoué à leur travail et avec qui nous avons partagé de bons moments : Andres, Remedios, Fabiola, Juan, Juanita, Fidel, Felix. Après avoir repoussé notre date de départ, nous nous sommes finalement résignés à partir de ce petit paradis où on mangeait comme des rois et où nous ne nous sommes jamais habitués à la beauté des environs. Nous sommes maintenant dans l`étouffante Santa Cruz on ou nous tuons le temps avant de se diriger vers Vallegrande pour entamner le chemin du Che, qui retrace les derniers instants de sa vie
Sophie
Sophie
vendredi 2 septembre 2011
6 088 mètres d´altitude, jusqu´au sommet du HUAYNA POTOSI
Alors notre fabuleuse aventure vers le sommet enneigé du Huayna Potosi commence a La Paz, en Bolivie, par le choix de l´agence. Nous avons choisi l´option la moins dispendieuse. Bref, nous nous sommes retrouvés avec quatre habits d´hiver dépareillés datant des années 1970 (nous aurions fait fureur au IglooFest cet hiver). Notre nom d´équipe donné par les autres grimpeurs aux costumes uniformes et nouveaux genres (Et qui avaient déboursé plus que nous pour la montée) : The Retro Team. Comme nous n´avions aucune expérience en alpinisme, deux guides nous ont été assignés soit le petit Martin et Victore Hugo. Notre premier jour a été dédié a l´acclimatiation en altitude (le premier refuge étant situé a 4700 mts) et a la pratique de nos crampons et piolets sur parois accessbiles. Le Huayna Potosi est situe a 25 km de La Paz et fait partie de la Cordillera Real. En comparaison aux autres sommets de son envergure dans le monde, il représente une des ascensions les plus faciles. Notre deuxieme journée ne demandait pas non plus de grands efforts, a l´exception d´une montée de 2h avec tous nos effectifs. La vue du deuxieme refuge etait splendide. C´est l´odeur de l´hiver québécois que nous avons retrouvée, bien plus au Sud et bien plus haut. La fonte des glaces est toutefois malheureuse et la plupart des monts environnants ne sont plus franchissables par les alpinistes chevronnés. Le H.P a lui aussi connu les changements climatiques et n´est plus le meme depuis 7 ans. De nombreux voyageurs ayant gravi la montagne ont laissé des mots un peu angoissants sur les murs de notre cabane en pierres concernant la montée qui nous attendait a 1h00 le lendemain matin : tempete, orage...Putain qu´on en a chié! Content de l´avoir fait mais plus jamais! Le H.P c´est comme la drogue, le plus difficile c´est la descente! Montagne 1, Anny 0. On a jamais autant souffert! Nous avons donc passé l´apres-midi au soleil a contempler le mur. Comme nous devions etre debout a minuit pour commencer notre préparation, nous avons soupé a 5h00 et nous nous réchauffions a 7h00 dans nos duvets. C´est une drole de nuit que nous avons passée a attendre le cadran, a la fois stressés par cette montée en pleine nuit et excitée par ce qui nous attendait. Il faut mentionner que se ne sont pas tous les marcheurs qui réussissent a se rendre au sommet car les effets de l´altitude peuvent etre tres difficiles (difficultés respiratoires, mal de tete, de ventre...) Le moment a enfin sonné ou nous nous sommes apparés comme des mineurs, lampes frontales et piolets au boulot. Nous étions en equipe de deux, Sophie et moi et Fred et Rosa. Une corde nous reliait au guide afin d´assurer notre protection en cas de chute. C´est alors que la dizaine de fourmis a attaqué la montagne. Malheureusement, Sophie n´a pas pu monter car l´altitude et ses allergies l´empechaient de respirer convenablement. Je me suis donc ramassée a monter seule avec Victore Hugo, jusqu´au sommet qui nous attendait vers 6h au lever du soleil. La montée fut particulierement difficile. D´abord on ne voit rien de ce qui nous attend et nous entoure, il fait froid, nous sommes fatigués et l´altitude fait en sorte que chaque pas demande un effort surhumain. L´atteinte du sommet requiert un travail mental et physique comme je n´ai jamais rencontré auparavant. Disons que les premiers rayons de soleil et l´apparition des chaines de montagnes, du Lac Titicaca et de La Paz vus du sommet ont fait couler quelques larmes. Le ciel étoilé a néanmoins permis de rever tout en enfoncant mes crampons dans la neige glacée, petit peu par petit peu. Mais il restait encore la descente!
Paule P
samedi 27 août 2011
Dernière étape au Pérou
Apres avoir visité le Machu Picchu en essayant d´éviter le plus possible le fulx de touristes, nous avons essayer de tenter le meme exploit pour les iles du Lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde et assez grand ! Tous les jours des dizaines de bateau remplis de touristes se pressent vers l´Ile Taquile. Nous voulions tout d´abord nous rendre a une petite ile peu connue mais le cout du passage etait exhorbitant. On sest donc resignés a aller sur l Ile Taquile, une des plus fréquentées. Le premier jour nous nous sommes rendus sur une Peninsule, nous avons exploré les environs, nous sommes promenés dans les montagnes environnantes et proche du lac. Le lendemain, nous comptions sur les pecheurs de la Péninsule pour nous emmener a la fameuse ile. Nous avons été surpris de constater, selon nos hotes, quil ny a pas de pécheurs parce que tous les poissons ont ete pechés (!?) Nous avons donc pris un bateau collectif pour se rendre a l Ile. Nous etions hebergé chez des habitants de l ile, la place principale etait envahie de toursites les plus farfelus les uns que les autres. Nous nous sommes mis a explorer les alentours et nous avons pu fuire la masse des touristes qui sont en fait repartis apres peu de temps. Sur l ile, les habitants arborent encore leur costumes traditionnels. Les femmes sont vetues d´un haut rouge avec une jupe et un long chale noir déposé sur leur tete. Les hommes, curieusement ressemblent aux patriotes de la rébellion de 1837-1837. Ils portent une chemise en lin blanche avec des pantalons noirs et une ceinture qui ressemble a une ceinture flechée a la taille. Ils ont aussi une tuque : les hommes mariés la portent rouge et les celibataires, rouge et blanche. Les habitants retirent peu des visites quotidiennes des touristes, tout l argent revient aux agences, nous avons pu, en plannifiant le sejour par nous memes leur laissé un peu d argent, en fait plus que les agences leur en laisse. Nous avons vecu et mangé dans una famille et achetés quelques pieces uniques d artisanat directement a nos hotes, sans qu une agence puisse empocher de profits. Apres avoir manqué notre bateau de retour (on nous avait indiqué la mauvaise heure), nous avons essayé de negocier avec une agence pour quon nous embarque parce quil ny avait plus d autre bateau, apres cet episode assez mouvementé et argumentatif, on a finalement reussi a retourner a Puno. Nous avons donc en poche notre billet de bus en direction de La Paz pour demain matin ! Ciao Peru !
Sophie
Sophie
vendredi 19 août 2011
Les ruines de Choquequirao ou les 32 km pour s´y rendre
Hola Todos.
Voila que nous sommes partis du 10 au 14 pour un trek des plus intense dans la region. A la recherche des ruines récemment découvertes de Choquequirao, nous avons d´abord descendu 21 km jusqu´a notre premier refuge a 1.950 mts. Accompagnes de 4 mules, un arriero, un cuisto, notre guide et deux francais (Foulques et Olivier) nous avons reposé nos pauvres jambes. Reveilles vers 6h du matin, c´est avec bonheur que nous avons ouvert le zip de notre tente, bu un thé de coca et réalisé la monté qui nous attendait... En effet, le site archéologique, ouvert aux touristes depuis 2003, se trouve a 3.033 mts d´altitude. Toute la matinée nous avons gravi avec acharnement jusqu´a notre arrivée dans une petite bourgarde a 2.910 mts ou nous attendait de gentils villageois, leurs poules, leurs chats et autres annimaux de la ferme. De la haut, la vue était splendide, parfaite pour une petite sieste. Il nous restait encore une petite montée jusqu´a la recompense finale des ruines. Apres avoir passe quelques heures sur le site fort impressionant, nous sommes redescendu au village, armés de nos lampes frontales, pour un copieux repas et un bon dodo. Ne restait plus qu´a refaire le chemin inverse soit remonter tout ce que nous avions descendu. C´est ainsi que le petit groupe de 5 francophones a réussit l´épopée du 64 km/4jours, fatigués, des courbatures un peu partout et la fierté plein les dents en croisant les marcheurs qui débutaient le périple. Nous avons feté le tout devant une biere de retour a Cuzco. La beauté des paysages, encore préservée par un nombre de touristes restreint, en vallait incroyablement la peine. Cela étant dit, le site de Choquequirao n´a pas finit d´etre découvert puisque 60% des fouilles restent a faire. C´est donc pour un prochain rendez-vous!
Paola.
La ville blanche et le Canyon poussiéreux
Après avoir finalement pu quitter la damnée Huacachina, on est finalement arrivés à Arequipa ! Très vite, on s`est familiarisés avec la Chocolaterie La Ibérica, dont la ville est parsemée. Aussi, nous avons assisté au 21e festival de «tunas», groupe de musique composés d`environ 6 a 20 musiciens, armés de leur guitares, charrango, flûte de pans, etc, etc. Des groupes péruviens, chiliens, boliviens et colombiens ont participé au grand spectacle qui se déroulait dans l`amphithéâtre d`Arequipa. Malgré l`envergure de l`événement, on a fait face à plusieurs problèmes techniques, le son n`était pas toujours au rendez-vous et toute la salle criait «AUDIO !!» Moment assez drôle! Le lendemain, on est partis à 3h du matin pour le canyon del colca, 2e plus profond canyon du monde après celui de Cotahuasi, tout près de là. Après un long et mouvementé trajet de bus, on s`est mis à descendre dans le canyon pendant environ 3-4h. On a choisi de faire la randonnée en 3 jours au lieu de 2, alors n a pu se la couler douce en après-midi. Ca nous a permis de faire la connaissance de Lien, une belge très sympathique et intéressante avec qui ont a partagé beaucoup, une rencontre dont on va beaucoup se rappeler, surtout qu`elle nous a promis une boîte de chocolat dans notre courrier à notre retour ! Nous avons aussi fait la connaissance d`un couple d`espagnol avec qui jai beaucoup discuté de voyage, de plans de vie et de la situation politique canadienne et espagnole (particulièrement des Pays basques dont ils sont originaires). C`est eux qui nous ont poussé à faire le trek de Choquequirao, le fameux. (Plus de details dans la prochaine entrée).Un couple composé d`un anglais et d`une allemande, qui faisait le tour du monde, nous accompagnait. Ils nous ont beaucoup inspiré avec leur récits et leur trucs de voyage Le deuxième jour de marche, qui était aussi assez court, 3-4h environ, et on s`est arrêtés à l`oasis du village dont le nom m`échappe pour relaxer pour le reste de la journée. On s`est baignés et avons jasé pour le reste de la soirée avec espagnols, péruviens, belges, francais, etc. Vraiment une belle soirée à rire et à discuter. Et puis, finalement pour le 3e jour, nous nous sommes levés à 4h, avant même que le soleil ne se lève. On a entamné l `ultime ascension de 1200m d`un peu moins de 3h, qui n`était pas si facile. Nous sommes ensuite allés nous reposer dans des bains thermaux, non loins du canyon où un québécois rencontré durant la randonnée, n`a pas tardé de semer le choas dans les bains thermaux avec ses sauts explosifs et ses lunettes, ma foi, très spéciales. Finalement arrivés au point de départ, Arequipa, nous avons vite repris un bus en direction de Cusco, toujours en compagnie de Léa, Éléonore et Lien !
Sophie
Sophie
mardi 2 août 2011
Les congés fériés
Nous étions très excités à l`idée de célébrer la fête nationale du Pérou, mais on s`est vite rendues compte que cette fête nationale allait plus nous nuire qu`autre chose. Après avoir visité la Lima hétéroclite, nous avions très hâte de se rendre à Huacachina, un petit oasis au milieu du désert, prisé par les amateurs de sandboard (sorte de snowboard, mais sur les dunes de sable). Une fois arrivés et maintenant au nombre de 5, il était assez compliqué de se trouver un toit pour la nuit à prix raisonnable justement à cause de la fête nationale.Mais avec les talents de Milan pour bargainer on a su s`en tirer à bon compte. Le soir même, il était déjà trop tard pour franchir les dunes de sable car le soleil se couche tôt et il fait assez froid la nuit dans le désert. C`est le lendemain que, planche à la main, nous avons fait du sandboard. En fait, 2 descentes chacune nous ont suffi pour en avoir assez, surtout qu`à chaque fois on devait remonter la pente à pied. On s`est aussi laissés tentés par un tour de «buggie», une espece de voiture à grosses roues qui va très très vite dans le désert, qui nous emmene à des endroits pour faire du sandboard et qui va si vite qu`on se croirait dans le Goliath de la Ronde. Puis, le lendemain nous avons visité 2 vignobles de la région, qui est reconnue pour ses vins et ses Pisco (l`alcool national). Nous avons eu le droit à un fond de verre de chacun des alcools parfois difficiles à faire passer. Ensuite, nous avions en tête de prendre un bus de nuit pour partir à Arequipa pour arriver là-bas en matinée, mais encore une fois, à cause de la fête nationale, les gens prennent le bus pour retourner chez eux après être allés en visite chez de la famille. Du coup, les prix montent considérablement ( de meme que pour la nourriture, l`hébergement, bref pas mal tout) et on arrive plus à quitter Huacachina car la demande est plus grande que l`offre de places de bus. On aime bien Huacachina, mais c`est miniature et on ne sait plus quoi y faire sauf manger et dormir ! Rassurez-vous, nous avons pu dénicher de justesse des billets pour ce soir et nous avons passé la matinée aux Iles Ballestas, surnommés Iles Galapagos des pauvres. Nous partons donc ce soir, mais nous avons dû débourser environ 40 $ pour le bus tandis que le billet aurait dû nous couter la moitié du prix, mais bon ! Nous serons donc dermain à Arequipa,. surnommée la ville blanche, d`autres aventures à venir !
Sophie
Sophie
Lima. La ville de contrastes.
Notre rencontre avec Lima, capitale peruvienne, s´est faite par l´interieure. En effet, grace a l´organisme CouchSurffing nous avons eu la chance d´etre accueillis par Omar, Pepe, sa cousine et son flis de huit mois a San Juan de Lubrigancho, une banlieue limenne. Ils nous ont permi de decouvrir un autre cote de la ville car les touristes s´attardent habituellement davantage aux quartiers luxueux de MiraFlores et Barranco, sur le bord de l´eau. Ville de 8 millions d´habitants, on se doutait bien que tous ces citoyens ne vivent pas dans un tel confort. Or, nos hotes habitaient dans un quartier populaire, ou s´entassent les demeures. Leurs parents ayant emigres aux Etats-Unis, ils vivent dans un certain confort. Partager des Pisco Sour et les petits dejeuners nous ont permis de connaitre davantage les preoccupations et la culture des gens d´ici. Lea et Eleonore nous ont rejoint pour la derniere soiree et afin des les remercier, Milan a preparer de succulantes crepes choco-bananes. Nous nous sommes bien amuses, en pleine fete nationale, a flaner dans les rues de Lima et gouter a sa gastronomie! Quelques idees de recettes pour vos prochains soupers : Ceviche, Lomo Saltado, Arroz con Mariscos, Ricoto, pollo a la brasa... Et le tout accompagne d´un pisco puro pour les durs ou bien le fameux Pisco Sour (lime, sucre de canne fondu, oeuf blanc, Pisco et glace).
Bon Pisco!
Paola.
Bon Pisco!
Paola.
mardi 26 juillet 2011
La Cordillière blanche
À notre arrivée dans la superbe Cordillière blanche, à Huaraz, nous savions plus où donner de la tête: une dizaine de randonnées dans les montagnes s`offraient à nous. Avant de partir attaquer les sommets andins, nous avons décidé de se la couler douce dans les bains thermaux de Monterrey, à quelques kilomètres de Huaraz. Le reste de la journée à été réservée aux courses : Paule s`est trouvée une nouvelle pair de lunettes, car connaissant sa chance, elle les a brisé son ancienne pair ! Milan c`est offert une quena, une flute andine et moi un harmonica, on verra si je serai capable de me débrouiller ! Et tout ça, à très bas prix, 80 $ pour les lunettes, 10$ la fulte et 4$ l`harmonica ! C`est donc le lendemain que nous avons rejoint la Laguna Churup. Les 4 heures de marche et d`escalade en ont valu la peine lorsqu`on a apercu le beau lac. Le lendemain, un peu fatigués par notre ascension, on a décidé de prendre la journée pour se rendre à Caraz, petite ville d`où partent plusieurs expéditions, tout comme à Huaraz, mais plus belle, plus petite, plus charmante et offrant une vue hallucinante sur les montagnes. Le soir même de notre arrivée dans le village, nous avons eu droit à tout un spectacle !
Première étape: on se retrouve dans un colisée plein à craquer de gens venus assister au concours de danses tradtitionnelles. Des dizaines de groupes ont performé avec des costumes tous aussi étonnants les uns que les autres.
Deuxième étape : Le spectacle extérieur, pour l`anniversaire de la ville, commence ! Première prestation: une demoiselle d`une vingtaine d`années environ vêtue d`une robe mauve parsemée de BEAUCOUP de brillants et avec une voix très aigue qui chantait des chansons interminables et qui se ressemblaient beaucoup. Jusque la, tout est encore normal.
Troisième étape: Un groupe de métal prend d`assaut la scène en bombardant les oreilles sensibles des abuelitas (grands-mères) de cris stridents. Malgré le clash énorme, personne ne semble réagir, l`indifférence semble un trait typique des latinos américains.
Quatrième étape: L`orchestre de musique andine commence sa performance. Tout ça avec un borracho (homme soul) en plein milieu du groupe tout en faisant des grands signes avec ses bras et sur le point de prendre la place des musiciens. Encore là, indifférence.
Cinquième étape: Trois demoiselle très peu vêtues montent sur scène et effectuent des danses on-ne-peut-plus-inappropriées. Encore une fois,aucune réaction, malgré la présence des abuelitas et des enfants, les demoiselles menacent même de s`en aller si le public daigne toujours de danser. Une autre fois, un borracho monte sur scène trop fascnié par le pouvoir qu`exercent ces «gentes dames» sur lui. Première et unique réaction de la soirée, la foule se met à rire aux éclats devant le spectacle pathétique de ce soulon.
Sixième étape: Une structure (en bois ?) menue d`hélices, haute d`au moins 15 mètres est dressée à côté de la place publique. Pourquoi ? On met alors feu à la structure. À préciser de les gens se tiennent environ à 3 mètres de la structure. C`est difficile à expliquer mais des feux d`artifices explosent à partir de la structure. Mais, les feux ne montent pas au ciel, ils explosent dans la structure, les hélices se mettent à tourner parmi la pluie de feux, où se promène le deuxième borracho. Des affiches qui etaient dissimulées dans la structure (?!) se déploient , le nom Caraz, en feu, s`affiche sur la structure. Bref, on a jamais vu ça, c`est super dangereux, surtout à côté des fils électriques. Le tout dur environ 30 minutes en même temps que l`orchestre joue malgré les bruits des feux d`artifices. Des gens reçoivent de la braise du feu sur eux. Encore une fois, aucune réaction, la routine, quoi. On se demande quel est le but d`organiser une telle fête si les gens semblent s`emmerder roaylement. Une heure plus tard, le fête est terminée. Et c`est le lendemain matin que repartent les feux d`artifices, qui sont tirés juste à côté de notre hôtel (à 5h du matin). Bienvenue au Pérou.
Première étape: on se retrouve dans un colisée plein à craquer de gens venus assister au concours de danses tradtitionnelles. Des dizaines de groupes ont performé avec des costumes tous aussi étonnants les uns que les autres.
Deuxième étape : Le spectacle extérieur, pour l`anniversaire de la ville, commence ! Première prestation: une demoiselle d`une vingtaine d`années environ vêtue d`une robe mauve parsemée de BEAUCOUP de brillants et avec une voix très aigue qui chantait des chansons interminables et qui se ressemblaient beaucoup. Jusque la, tout est encore normal.
Troisième étape: Un groupe de métal prend d`assaut la scène en bombardant les oreilles sensibles des abuelitas (grands-mères) de cris stridents. Malgré le clash énorme, personne ne semble réagir, l`indifférence semble un trait typique des latinos américains.
Quatrième étape: L`orchestre de musique andine commence sa performance. Tout ça avec un borracho (homme soul) en plein milieu du groupe tout en faisant des grands signes avec ses bras et sur le point de prendre la place des musiciens. Encore là, indifférence.
Cinquième étape: Trois demoiselle très peu vêtues montent sur scène et effectuent des danses on-ne-peut-plus-inappropriées. Encore une fois,aucune réaction, malgré la présence des abuelitas et des enfants, les demoiselles menacent même de s`en aller si le public daigne toujours de danser. Une autre fois, un borracho monte sur scène trop fascnié par le pouvoir qu`exercent ces «gentes dames» sur lui. Première et unique réaction de la soirée, la foule se met à rire aux éclats devant le spectacle pathétique de ce soulon.
Sixième étape: Une structure (en bois ?) menue d`hélices, haute d`au moins 15 mètres est dressée à côté de la place publique. Pourquoi ? On met alors feu à la structure. À préciser de les gens se tiennent environ à 3 mètres de la structure. C`est difficile à expliquer mais des feux d`artifices explosent à partir de la structure. Mais, les feux ne montent pas au ciel, ils explosent dans la structure, les hélices se mettent à tourner parmi la pluie de feux, où se promène le deuxième borracho. Des affiches qui etaient dissimulées dans la structure (?!) se déploient , le nom Caraz, en feu, s`affiche sur la structure. Bref, on a jamais vu ça, c`est super dangereux, surtout à côté des fils électriques. Le tout dur environ 30 minutes en même temps que l`orchestre joue malgré les bruits des feux d`artifices. Des gens reçoivent de la braise du feu sur eux. Encore une fois, aucune réaction, la routine, quoi. On se demande quel est le but d`organiser une telle fête si les gens semblent s`emmerder roaylement. Une heure plus tard, le fête est terminée. Et c`est le lendemain matin que repartent les feux d`artifices, qui sont tirés juste à côté de notre hôtel (à 5h du matin). Bienvenue au Pérou.
Le Perou en image
vendredi 22 juillet 2011
Deux frontieres
Nous avons finalement traverse la frontiere peruvienne et quitte notre Ecuador cherie. Alors que le paysage devenait plus aride, nous sommes arretees a notre premiere ville, Piura, question d´un transfert. Le bruit, les automobiles, les tuk tuk... Nous manquions de patience et nous sommes vite retournees sur la Costa, a Mancora. Un peu decu par son allure Gringo Land, on s´ennuyait de notre Equateur cherie. Nous avons de nouveau retrouve Melissa et Maria en plus de tomber sur un ami de St Laurent, Nicolas. Nous avons donc eu beaucoup de plaisir tous ensemble. Nous sommes des lors descendus plus au Sud, a Huanchaco, pres de Trujillo, pour visiter les splendides ruines de Chan Chan (vestige de la culture precolombienne). Une gentille americaine s´est rejoint a notre groupe de voyageur depuis le trajet d´autobus. De bonnes soirees a ecouter de la musique traditionnelle, boire du Pisco Sur devant le match de foot Perou/Uruguay et melanger les langues. Bien que l´eau du Pacifique se soit refroidie, une multitude de surffers pratiquaient leur sport de predilection. Maria, Sofia, Mel et moi sommes descendues vers Baranca (petit bled perdu) afin de rejoindre Milan et Alexis sur le bord de la playa. Quelle joie de les retrouver enfin! Milan, Sofia et moi sommes repartis le lendemain pour Huaraz, dans la Cordiliere Blanche. Une des belle route empruntee depuis le debut du voyage, nous nous imaginions grimper ces sommets enneiges. Il faut toutefois s´acclimater a l´altitude alors nous avons debute par une baignade dans les bains thermaux de Monterrey, a une heure de marche. Nous ne sommes pas a plaindre. Et puis le the de coca offert par notre sympathique hote Emilio nous a bien aide a supporter le mal de tete. Demain, a nous les Montagnes!
vendredi 15 juillet 2011
D`un bout de pays a l`autre!
Bonjour chers lecteurs. Nous nous excusons du delai depuis notre derniere entrée sur le blog. Les deux dernieres semaines ont étées particulierement chargées. D`abord, un periple incroyable de trois jours dans l´Amazonie ou une communauté Huaorani nous a acceuillies, sept joyeuses lurones et notre guide Jaime. Nous avons mangé des fourmis, grimper dans les arbres a leur facon, marcher longuement dans la bouette a l´aide de nos indispensables bottes de caoutchouc, tenter de pecher des piranas, assister a des danses traditionnelles, se baigner dans le rio et combien d´agreables heures passées sur le canot. J´ai finalement été nommée (Paola), reine des Huaoranis par l´un de nos guides. Il fut tres interessant de discuter avec eux d´environnement, leur communauté étant situé dans le Parc Yasuni, ravagé par les pétrolieres. La sauvegarde de leur culture est aussi un sujet qui leur est cher. Suite a notre visite, nous nous sommes dirigées vers Canoa, sur la Costa. Quel bon temps nous avons passé dans les vagues, a boire de la cerveza dans notre auberge aux proprios mexicains, irlansdais, américains, beaucoup trop sympas, a lire tranquillement dans nos hamacs. Encore une fois, nous nous sommes retrouvées entourées de senseux, question de faire changement. A Canoa, un sejour s´étire rapidement malgré l`échéance prévue. Avant de franchir la frontiere peruvienne, un petit stop chez nos familles equatoriennes s´imposait. Nous sommes presentement a Catacocha, ou les adieux sont toujours aussi difficiles.
··Un petit bonjour a Milan et Alexis qui viennent de débarquer a Lima.
Paola y Sofia.
··Un petit bonjour a Milan et Alexis qui viennent de débarquer a Lima.
Paola y Sofia.
dimanche 3 juillet 2011
Cotopaxi, et plus loin encore
Après avoir bien usé nos mollets sur les flancs du cratère de la lagune Quilotoa, on s`est dirigés vers Latacunga pour ensuite explorer le parc national du Cotopaxi.Dorénanvant, nous ne sommes que 4 à cheminer ensemble. Etant donné que les coûts étaient assez élevés pour réaliser l`ascension, on s`est contentées de se rendre jusqu`au refuge, tout de même situé à 4800 m d`altitude, le plus haut où on était montées à ce jour. Après une ascension d`environ 5h, on est finalement arrivés au refuge malgré la difficulté ajoutée avec l`altitude ! On séjournait dans une cabane en bois, sans électricité, on ne se sentait pas du tout en Equateur, mais plutot au Québec ! Puis, hier on s`est dirigées vers Banos, petit village assez touristique dans les Andes. On y a rejoint notre amie Eloise, qui revenait de la côte. Tout bonnement, hier, nous avons croisé une senseuse, Joanie et son copain et nous les avons invité à souper dans notre bel appartement à 7$ par nuit avec notre propre cuisine, salle à manger et salon ! Sur ce, je vous laisse car les bains thermaux nous attendent et demain soir, nous partons 3 jours dans l`Amazonie !!!
Hasta luego !
Sophie
Hasta luego !
Sophie
mercredi 29 juin 2011
mardi 28 juin 2011
La fin du Stage, le début d'une épopée!
Nous avons été bien occupées depuis que nous avons quitté, bien tristement, nos familles de Catacocha. Les adieux ont été difficiles car en plus de laisser tous ces gens incroyables que nous avons rencontrés, c'est une communauté en entier que nous quittons. Il n'y aura plus denfants dans les rues pour nous dire TEACHER TEACHER! A QUE HORA EL PROXIMO CURSO! CUANDO VAN A REGRESAR! Avec nos petits préférés, jamais couchés et flânant dans la ville en mangeant du sucre. Nous ne ferons plus l'achat de poules vivantes au marché avec nos mamas, ou participer aux foires agricoles le dimanche. Et nos marches, au combien sympathiques, pour se rendre à la maison de Tundunda. Ma maison du bout du monde, entre quelques montagnes, plusieurs chiens méchants, vaches, chevaux.... Nous nous sommes donc séparés de notre petit groupe dynamique de Catacocha pour rejoindre l'énorme cohorte SENS 2011, avec cette quarantaine de québécois, à Quito. Cest une très belle ville coloniale, suspendue dans les montagnes. Quatre jours pour visiter la ville de haut en bas, jusqu'à 4000 mètres d'altitude. Une très belle rencontre, celle du peintre défunt Oswaldo Guayasamin, avec ses luttes acharnées contre la violence faite aux hommes par les hommes. Sa facon de reproduire la tristesse et de crier sa haine contre l'humanité est fascinante. Nous avons échangé la ville, impersonnelle et bruyante, pour les montagnes de la petite communaute de Chugchilan. Des heures de marche et de pure bonheur avec plusieurs amis, Julie, Robin, Alizée, Sandrine, Sophie, Maxence, Marie, Melissa et moi meme. Avoir la chance de rencontrer des petits agriculteurs travaillants, alors que nous marchons paisiblement dans leur canton, nous fait realiser a tous a quel point la vie peu etre simple, dans tous les sens du terme, mais tout aussi belle. Voyager est un luxe et nous en sommes tres conscientes.
Paola, exténuée de notre marche de 7 heures à flanc de montagne.
Hasta la Proxima.
Chugchilan |
Hasta la Proxima.
dimanche 19 juin 2011
mardi 14 juin 2011
Vilcabamba, l`épopée
Après une semaine de stage à donner des cours d`anglais et à mener la vie de campagne, le groupe de Catacocha a retrouvé celui de Saraguro pour des petites «vacances». Nous sommes partis le vendredi matin très tôt (réveil à 3h30 pour ma part) pour se rendre à Loja, pour la foire annuelle d`agriculture avec nos familles. Nous avons même monté un kiosque d`information sur l`agriculture canadienne et avons fait une dégustation de sirop d`érable, accompagnée de réactions souvent extrêmes. Ensuite, pensant aller faire une petite promenade dans un parc dans les environs de Loja, nous avons gravi un sommet sous la pluie et avec nos sandales. Laissez-moi vous dire qu`il y a eu de l`action! Paule, avec son agilité légendaire a fait quelques chutes spectaculaires dans la bouette en criant : CATACOCHA ! Le lendemain, on s`est dirigés vers Vilcabamba, où la moitié du groupe a été malade. On était donc environ une dizaine à décider de sàventureux dans les sentiers assez sinueux des environs. Après avoir franchi le premier sommet du Mandango loop, nous avons contunier notre exploration sur des chemins bien trop étroits à flanc de montagne. Nous avons fini par perdre de vue le chemin, alors nous nous sommes aventurés sur des crêtes de montagnes aussi larges que notre corps, avons bravé, une roche à la main, des chiens assez épeurants, sauté/passé par-dessus d`inombrables barbelés, marché pas mal n`importe où et nos jambes sont assez maganées maintenant ! Sur ce, les malades ce sont rétablis, et nous sommes retournés à notre chez-soi hier soir. Je dois vous laisser car les cours d`anglais commencent dans 30 minutes !
Sophie
Sophie
jeudi 9 juin 2011
San Fernando, en el Campo.
Il y a deux jours je suis partie avec Rosa, ma mere Daccueil, chez son Tio *oncle a San Fernando. Le bus pour Sy rendre jonchait les montagnes sinueuses de la region. Une heure apres, nous y etions, dans la rustique mais au combien chaleureuse maison de mon oncle et de ma tante de passage. Une quinzaine de poules, 4 chiens, un ane, plusieurs chatons se promainent allegrement dans la cuisine et un peu partout sur le terrain. Contrairement a ma maison a Tundunda, ils ont leau courante, ce qui facilite grandement la vie. Nous avons egorge une poule pour le souper et recueilli quelques bananes. Delicieux! Nous avons tous dormi dans la cuisine, qui se transforme en chambre a coucher le soir venu. Leves a 5h du matin, nous avons commence a faire a manger pour les 20 agriculteurs de la region qui sont venus aider recolter la mani, sorte de cacahouette. Jai moi meme aide a recolter ces petites noix, en arrachant les racines, a flanc de montagne. Ils ont travaille toute la journee de facon acharnee et Sentraideront ainsi, chez lun et chez Lautre, jusqua ce que tout soit recolte. Jai par la suite aide aux cuisines. De la maison nous pouvons admirer les sommets environnants, Cest magnifique! Il sagit de Shabituer a tous ces animaux, a la viande qui seche un peu partout et a Lane qui pleure a 3h du matin. Je suis de retour a Catacocha ou nos cours danglais ne font que gagner en popularite.
mardi 7 juin 2011
Catacocha
Nous voici enfin arrivées à notre lieu de stage, Catacocha ! Apres avoir silloné la côte écuatorienne, exploré Guayaquil et Cuenca, nous sommes arrivés, plusieurs heures d`autobus plus tard à Catacocha. Depuis avant-hier, nous avons expérimenté le quotidien de nos familles. Les onze étudiants sont répartis dans 5 communautés: Santa Marianita, El Progreso, San Pedro, Bramaderos et Tundunda. C`est a Tundunda que 5 d`entre nous vivons: Marie-France, Etienne, Sandrine et puis nous deux. Pour ma part, je vis chez une mère célibataire, Rocio Tores avec son fils de 13 ans, Christian et les 2 grands-parents. Voici en résumé de quoi a l`air ma vie a Tundunda:
-Égrainer du choclo (maïs blanc et très dur)
-Tenter de déchiffrer les marmonnements et l`accent de mes hôtes
-Dormir dans la même chambre que ma maman et mon frère
-Prendre ma «douche» dans une espèce de bécosse en me versant l`eau dans le sceau dessus
-Marcher pendant une heure dans les montagnes avec une vue superbe pour aller donner les cours d`anglais à Catacocha
-Dormir sur un lit super dur
-Apprendre à donner des cours d`anglais à des enfants qui sortent de l`école et qui sont vraiment trop excités
-Déduire comment ça fonctionne à la maison
-Essayer de trouver où est sa maison parmi les immenses champs et quand on ne voit rien à cause des nuages (qu`on doit traverser parce qu`on vit carrément dedans)
-Verser de l`eau dans la toilette pour qu`elle se flush
-Et j`en passe !
Nous vivons donc (pour ceux de Tundunda) dans des familles d`agriculteurs qui sont associés avec la UCOCPS, organisme pour la promotion de l`agriculture biologique. Voilà maintenant environ 5 ans que la plupart de nos familles reçoivent des étudiants de SENS. Ils sont donc habitués, mais ils ne semblent pas avoir compris que nous ne mangeons pas autant qu`eux. Mes portions sont gigantesques, mais la nourriture est très bonne. Sur ce, je vous laisse, nous devons aller paufiner le cours d`anglais de cet après-midi.
Sur ce, je m`excuse de nouveau pour le manque de photos, c`est à venir !
Sophie
-Égrainer du choclo (maïs blanc et très dur)
-Tenter de déchiffrer les marmonnements et l`accent de mes hôtes
-Dormir dans la même chambre que ma maman et mon frère
-Prendre ma «douche» dans une espèce de bécosse en me versant l`eau dans le sceau dessus
-Marcher pendant une heure dans les montagnes avec une vue superbe pour aller donner les cours d`anglais à Catacocha
-Dormir sur un lit super dur
-Apprendre à donner des cours d`anglais à des enfants qui sortent de l`école et qui sont vraiment trop excités
-Déduire comment ça fonctionne à la maison
-Essayer de trouver où est sa maison parmi les immenses champs et quand on ne voit rien à cause des nuages (qu`on doit traverser parce qu`on vit carrément dedans)
-Verser de l`eau dans la toilette pour qu`elle se flush
-Et j`en passe !
Nous vivons donc (pour ceux de Tundunda) dans des familles d`agriculteurs qui sont associés avec la UCOCPS, organisme pour la promotion de l`agriculture biologique. Voilà maintenant environ 5 ans que la plupart de nos familles reçoivent des étudiants de SENS. Ils sont donc habitués, mais ils ne semblent pas avoir compris que nous ne mangeons pas autant qu`eux. Mes portions sont gigantesques, mais la nourriture est très bonne. Sur ce, je vous laisse, nous devons aller paufiner le cours d`anglais de cet après-midi.
Sur ce, je m`excuse de nouveau pour le manque de photos, c`est à venir !
Sophie
jeudi 2 juin 2011
Hasta el sur !
Nous sommes presentement a Cuenca, belle ville coloniale du sud de l´Equateur. Cest la troisieme ville en importance du pays apres Quito et Guayaquil. Cest dans cette derniere ville que nous sommes atteries la semaine passee sous une chaleur ecrasante. On a ete agreablement surprises par la beaute de la ville, malgre les sifflements et les klaxonnements incessants. Apres deux jours dans la metropole, nous nous sommes dirigees vers la cote, toujours en compagnie des autres etudiants du Sud. Nous nous sommes separes dans 4 familles differentes, dans 4 communautes differentes. Il y avait une ambiance tres familiale, nos hotes s`occupaient de nous avec tres grand soin. Le surf, la plage, le cheval, les enfants, la peinture, la cerveza occupaient nos journees. Apres s`etre leves tres tot ce matin, nous avons pris la route vers Cuenca. Nous avons apercu pour la premiere fois la fameuse Cordilliere des Andes et les paysages etaient magnifiques. Nous avons profite de la journee pour se balader et gouter les saveurs de la ville. Nous logeons dans une auberge, appartenant a une ancienne artiste peintre, les murs sont demesurement grands et la decoration laisse place au confort et au bien etre. Sur ce, nous y retournons a l`instant pour retrouver notre bande de joyeux senseux.
Nous nous excusons du manque de photos, mais on laisse place a votre imagination
Paola y Sofia,
Cuenca
Nous nous excusons du manque de photos, mais on laisse place a votre imagination
Paola y Sofia,
Cuenca
mercredi 1 juin 2011
Guayaquil et la Costa
Nous sommes presentement a Olon, sur la Costa. Un vrai paradis. La plage est magnifique et leau y est tres chaude. Le village est tout petit et les gens y sont tres aimables. Beaucoup plus calme qua Guayaquil. Nous avons pinture une piece de leur garderie en jaune et tout range. Nous avons aussi donne des cours danglais a lecole secondaire. Le poisson y est frais et les siestes sur le hamac, tout a fait divines. Nous partons demain matin pour Cuenca. Je vous laisse deja, une baignade dans locean simpose!
Bueno Dia
Bueno Dia
mercredi 25 mai 2011
Quelques heures....
Arriverons-nous à touver sommeil ce soir? J'ai bien peur que non. La veille d'un départ, d'une longue aventure, impossible de penser à autre chose. J'ai pratiquement fini de remplir mon sac. Mon but était de pouvoir le soulever dans les aires à un bras sans trop de difficultés. Et oui, mission accomplie! Léger, léger. J'ai coupé dans tout ce que je pouvais afin de faciliter mes déplacements à pied. Je ne sais toujours pas quoi faire pour la malaria. Le prix de la malarone est exorbitant et prendre des pillules tous les jours, c'est pas la joie. Enfin, j'ai jusqu`à la fermeture de la pharmacie pour prendre une décision. Si non, je peux toujours m'en procurer là bas. Apparemment, les prescriptions ne sont pas nécessaires pour se procurer des médicaments. Pas besoin de rendez-vous avec un médecin et des heures d'attentes insumontables comme ici.
Demain à la même heure nous approcherons de Guayaquil. L'avion s'envole de Montréal à 12h45. Un stop à Toronto puis Miami et nous y serons!
À bientôt en Équateur!
Paola.
Demain à la même heure nous approcherons de Guayaquil. L'avion s'envole de Montréal à 12h45. Un stop à Toronto puis Miami et nous y serons!
À bientôt en Équateur!
Paola.
dimanche 22 mai 2011
Sólo cuatro dias !
Bonjour à tous et bienvenue sur notre fameux blog ! Le départ est imminent, dans 4 jours, à l'heure où j'écris, nous serons dans les airs à destination de Miami pour ensuite se diriger vers Guayaquil. En bref, pour ceux qui le savent pas, une quarantaine d'étudiants du programme SENS du Cégep de Saint-Laurent vont réaliser un stage d'un mois dans 4 communautés différentes d'Équateur. Le groupe sera séparé en 2, le nôtre atterira à Guayaquil et l'autre à Quito.
Après le mois de stage, l'aventure SENS sera officiellement terminée et après on partira seules pour voir le Pérou, la Bolivie, l'Argentine et peut-être le Chili. Notre avion de retour décolera à Buenos Aires le 8 novembre. Ça nous fait un beau total de 5 mois et demi. On est jamais parties aussi longtemps, mais c'est exactement ce qui nous plait. Voilà donc un bref aperçu de ce qui nous attend. Pour le moment c'est surtout le stage qu'on voit arriver.
Ça fait environ 3 ans qu'on pense à ce fameux long voyage en Amérique latine que plusieurs films, livres et surtout personnes, nous ont inspiré. C'est difficile de croire que c'est dans 4 jours qu'il va se concrétiser, alors qu'il nous semblait lontain et un peu surréaliste il n'y a pas si longtemps encore. On a passé une année formidable avec les gens de SENS, mais c'est seulement maintenant que le voyage nous saute à la figure et qu'on réalise qu'on part pour vrai, que ce n'est plus une idée vague qui nous fait rêver. Les raisons de notre départ ? Aller voir, écouter, goûter, sentir. On ne peut pas se targuer d'aller sauver le monde ou de défendre des intérêts des plus nobles. « Ceci n’est pas un récit d’exploits impressionnants. C’est un fragment de vie de deux êtres qui ont parcouru un bout de chemin ensemble, en partageant les mêmes aspirations et les mêmes rêves» (Carnets de voyage) Cependant, c'est aussi le récit de plusieurs autres personnes qui vont cheminer avec nous et des rencontres que nous ferons. Tout ça est maintenant devant nous, il reste plus qu'à se lancer.
En espérant que vous serez nombreux à nous suivre !
PS: Je profite de l'occasion pour souhaiter Bonne fête à Paule !
Sophie
Après le mois de stage, l'aventure SENS sera officiellement terminée et après on partira seules pour voir le Pérou, la Bolivie, l'Argentine et peut-être le Chili. Notre avion de retour décolera à Buenos Aires le 8 novembre. Ça nous fait un beau total de 5 mois et demi. On est jamais parties aussi longtemps, mais c'est exactement ce qui nous plait. Voilà donc un bref aperçu de ce qui nous attend. Pour le moment c'est surtout le stage qu'on voit arriver.
Ça fait environ 3 ans qu'on pense à ce fameux long voyage en Amérique latine que plusieurs films, livres et surtout personnes, nous ont inspiré. C'est difficile de croire que c'est dans 4 jours qu'il va se concrétiser, alors qu'il nous semblait lontain et un peu surréaliste il n'y a pas si longtemps encore. On a passé une année formidable avec les gens de SENS, mais c'est seulement maintenant que le voyage nous saute à la figure et qu'on réalise qu'on part pour vrai, que ce n'est plus une idée vague qui nous fait rêver. Les raisons de notre départ ? Aller voir, écouter, goûter, sentir. On ne peut pas se targuer d'aller sauver le monde ou de défendre des intérêts des plus nobles. « Ceci n’est pas un récit d’exploits impressionnants. C’est un fragment de vie de deux êtres qui ont parcouru un bout de chemin ensemble, en partageant les mêmes aspirations et les mêmes rêves» (Carnets de voyage) Cependant, c'est aussi le récit de plusieurs autres personnes qui vont cheminer avec nous et des rencontres que nous ferons. Tout ça est maintenant devant nous, il reste plus qu'à se lancer.
En espérant que vous serez nombreux à nous suivre !
PS: Je profite de l'occasion pour souhaiter Bonne fête à Paule !
Sophie
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