lundi 30 avril 2012

Guat's up?!

La culpabilité est entrain de prendre le dessus quand je pense que cela doit faire un mois qu'on a rien écrit sur le blog... Il y a de cela une quinzaine de jours, les filles et moi avons toutes décidé de voler de nos propres ailes et de nous séparer pour les quelques jours qu'ils restaient avant le début du bénévolat. Bon, dans le fond, Eloise et Sophie sont restées ensemble, elles ont pris des cours d'espagnol a Antigua. Bravo les filles! Paule est partie de son bord avec sa tente et moi de mon bord, sans tente.
Je vais vous raconter rapidement avec des photos ce
que j'ai fait ces derniers jours:
Premier arret apres m´etre separée des filles. La reserve naturelle de Atitlan ou j'ai eu la chance de voit deux singes araignés!
Deuxieme arret: Semuc Champay, magnifique source naturelle au dessus d'une riviere sous-terraine. Je me suis baignée dans ces bassins aux eaux claires et c'etait fabuleux.
Dans la meme journée, arret au caves de Lanquin ou nous avont marcher sur un plancher de terre un peu trop glissant. Notre guide nous a montré cette bibitte qui semble etre un croisement entre un crabe et un scorpion!
Troisieme arret, Rio Dulce. A l'endroit ou je restais, j'ai rencontré des Américains qui vivaient sur leur voilier depuis bientot 7 ans. Vrais navigateurs, ils ont fait un aller-retour amerique-Espagne! Woaw!! Ils m'ont invité a faire un tour de voilier sur le lac Izabal. Evidemment, j'ai accepté.
Ici, on voit un fort construit par les Espagnols pour se protéger des pirates!
Le fameux voilier et le digni!
Ensuite, j'ai décidé d'aller faire ma premiere certification de plongée a Utila, au Honduras. J'ai passé une merveilleuse semaine ou j'ai rencontré pleins de gentil backpakers, ou j'ai retrouvé ma belle Paola et ou j'ai vu des merveilleux poissons dont j'ignorais totallement l'existence. Du poisson trompette a l'hippocampe et de l'anguille au coraux, j'etais epoustouflée!
Encore a Utila, nous voila au Treetanic, un bar ou l'on peut se perdre une bonne demi-heure a contempler tout le travail qui a été mis pour rendre cet endroit un vrai compte de fée.
Encore au Honduras, je suis aux Ruines de Copan. Ces ruines sont reconnues pour les multiples steles et bas-reliefs. Ici, on voit un jaguar.
Me voici, me voila!
Et enfin, j'ai appris qu'il y a un organisation qui travaille a repeupler la region de aras rouges. Pendant notre visite avec Paola, nous en avons vu beaucoup!
 Je suis maintenant de retour a Antigua ou j'ai revu Sophie et Eloise. Demain, Sophie et moi, mains dans la mains, nous partirons vers San Jose Pinula ou un mois de bénévolat nous attend. Paule devrait nous rejoindre peu de temps apres et Eloise continue le voyage et s'en va découvrir la cote salvadorienne!

mardi 3 avril 2012

Xela, Guatemala

Nous sommes arrivées à Quetzaltenango depuis dimanche passé. Après avoir passé quelques jours à Todos Santos, petite ville autochtones, nous nous dirigions vers Quetzaltenango, mieux connue comme Xela, deuxième ville en population au Guatemala. Avec une altitude d'environ 2400 m, Xela est la ville idéale pour faire de belles randonnées.
Donc, après avoir trouvé un hotel a 25Q (3,33$) la nuit, nous étions prête à affronter les montagnes et les volcans. Première randonnée: Laguna de Chicabal, qui est un lac sacré pour certains autochtones de la région. Nous arrivons au mirador qui surplomble le lac, mais à notre grande  déception, on ne voit rien dû au brouillard qui envahi tout le lac. Par contre, on entend un groupe de cinq personnes environs qui chantent autour de la laguna. Le temps qu'on descende on voit non loin de nous, des gens entrain de chanter et une femme entrain de se faire aller les bras. Une demie-heure plus tard, un autre groupe aparaît de l'autre bord du lac et se met lui aussi à chanter. Nous étions impressionées de voir que le lac a gardé son caractère sacré après plusieurs centaines d'années.
Prochaine sortie, nous allons visiter l'Église de San Andres Xecul qui a une façade bien particulière.
Ensuite, nous sommes allées au Mirador de Santiagito. C'est une petite randonnée d'une heure et demie environ qui nous mène a un mirador ou on peut observer le volcan de Santiagito qui est né il y a cent ans. Pendant l'heure que nous sommes restées là-bas, on a eu la chance de voir quelques éruptions. Rien de gros, mais on entendait le volcan et on voyait de la fumée grise au loin. Quand même COOL!
En fin de semaine, nous avons participé à un Trek avec l'agence Quetzaltrekkers. Nous avons fait l'ascension du plus haut volcan en Amérique centrale: le Tajumulco. Ce fut une belle expérience pour nous toutes bien qu'on se soit perdu dans le brouillard pendant une demie-heure, ne pouvant donc pas retrouver le campement et que la tente laissait la pluie rentrer à quatre endroits différents! Par chance, ce ne sont que les pieds qui se sont fait mouiller. Après une nuit de pluie et de grêle, nous montions les 200 derniers mètres qui nous séparaient de sommet.

Quelle belle semaine que nous avons passé à Xela. Nous avons enfin terminé par les sources termales et un bon souper avec des nouveaux amis rencontrer durant le trek et dans l'hôtel. Repas communautaire qui concistait de Shakshuka, mets typique d'Israel et d'une salade de fruit.
Voilà pour ce qui est de Quetzaltenango, nos prochaines destinations sont Antigua et le lac Atitlan.
À suivre
Julie B.

mercredi 28 mars 2012

Jungle frontaliere

Le 22 mars passe nous sommes entrees au Guatemala quittant ainsi, pour un certain temps, le Mexique. Nous avons quitte le merveilleux et tranquile parc national de Montebello pour la jungle frontaliere. Alors que tous y circulent allegrement, nous nous sommes arretees pour les etampes et visas bien que nous aurions pu faire sans etant donne le peu de securite. Rien a voir avec les frontieres americaines.
Premiere ville guatemalteque, Mesilla ou le bordel.
On y vend de tout et rien ne semble tout a fait legal et cela, dans une chaleur ecrasante. Et puis, il y a les bus (que nous nous sommes depechees de grimper pour quitter cet enfer). Ils ont d abord essaye de nous rouler de 10 quetzal sur le prix du boleto (billet) jusqua HueHuetenango. Il est aussi pertinent de mentionner que les bus sont en fait des autobus scolaires nord americains de la compagnie Blue Bird datant des annees 1980, peinturees de couleur vives pour leur redonne leur jeunesse. Or, cela n aide malheureusement pas les moteurs dans les cotes. Autre fait important, les gens peuvent y entrer par lavant comme par la porte de secours situe a larriere. Bref, on a bien ri en revolant comme dans nos souvenirs d enfance a la moindre irregularite de la route.

Au plaisir de vous redonner des nouvelles sur la beaute culturelle et geographique du Guatemala.
Paule P

San Cristobal de las Casas

Nous avons quitté depuis peu San Cristobal, capitale du Chiapas, après y avoir passé une semaine. Dès notre arrivée dans la ville, vers 23h, nous avons constaté assez vite son charme. Quoiqu assez touristique, la ville fait preuve d un véritable cachet. Avec des maisons de toutes les couleurs, des rues pietonnes, le ville est aussi parsemée de cafés, d expositions de photos et j en passe. Cependant, ce qui lui donne un véritable caractère est sa vocation politique.

Le 1er janvier 1994, jour de l ajout du Mexique dans  l ALENA, un soulevement est organisé par l ELZN pour prostester contre cet accord avec les Etats-Unis et le Canada. L ELZN (Armée de libération zapatiste nationale) est un groupe politique dont le principal objectif consiste en la défense des intérets des autochtones du Mexique, les grands oubliés de cet accord et aussi depuis la colonisation. L EZLN espère aussi que leur actions soient l élément déclencheur d autres soulvements indigènes ailleurs dans le monde. Leur vision est insipirée de celle d Emiliano Zapata,  important belligérant de la Révolution mexicaine en 1910. La redistribution des terres s avère donc une de leur grandes batailles.

C est ici à San Cristobal qu a lieu se soulevement, en même temps que dans d autres villes du Chiapas. Et ça se voit. Il n est donc pas rare de voir des murs marqués par leur nom, des chandails, des affiches, des cartes postales à leur effigie. Des restaurants, des cafés et des libraires s affichent ouvertement pro-zapatistes et parfois même leur profits servent à financer le groupe. Des centres culturels passent presque chaque jour des documentaires relatant la lutte zapatiste et les conditions de vie des indigènes du Chiapas. Bref,  une ville remplie d histoire où  nous avons principalement marché, visité des musées et observé la vie dan les rues.

Prochaine entrée en direct du Guatemala !

Sophie

vendredi 23 mars 2012

Ça chauffe!

Les filles et moi sommes à San Cristobal de las Casas depuis presque une semaine. Les journées passent rapidement, malgré qu'on ne fasse pas grand chose. Nous aimons nous lever tard, déjeuner, marcher dans les rues animées de la ville, profiter des terrasses, faire les boutiques, etc.
Vendredi soir, on a décidé de sortir et découvrir le "nightlife" de San Cristobal. Première destination: la Mezcaleria, bar d'un ami du propriétaire de l'hostel où nous avions droit à une consommation gratuite en échange d'un coupon. Donc, on arrive dans le petit bar où il n'y a que des locaux. Tout va bien, on s'asseoit et on réalise que le mur derrière nous est couvert de photos de borrachos (hommes saouls) couchés dans la rue. Et il y en a beaucoup! Assez sympathique!! Donc, le serveur arrive et nous explique ce qu'est le mezcal (spécialité de la place) et on choisit notre consommation gratuite. Entre temps, il nous sert une assiette d'amuse-gueule composé de pop corn et de... grillons grillés épicés! WOAAAA, ils pensent vraiment qu'on va manger ça, en plus qu'il y en a vraiment beaucoup! On prend toutes notre courage à deux mains et on se lance, à l'exception de Paule, bien évidemment, qui trouve le met trop dégueu! Bon, finalement, c'est pas si pire, mais disons qu'on n'en rependra pas...
Voyant que les grillons c'est pas trop notre truc, le serveur nous amène une assiette de noix. J'aperçois quelque chose de différent dans l'assiette alors je le goûte. Une demie seconde plus tard... je réalise que je viens de croquer dans un chili (piment fort) séché. Oh mon Dieu!! Ça ne prend pas de temps avant que je le recrache, mais le mal est déjà fait! Je commence à me sentir mal, ma langue et mes lèvres sont en feu. Je me mets à pleurer malgré moi. En plus que j'avais décidé de me mettre belle et de me maquiller, le mascara coule sur mon visage! Je perds littéralement l'usage de mon oeil droit. J'ai réellement cru que c'était la fin de mon voyage! Durant 15 minutes, j'étais en état de choc. Incapable de parler, de voir, d'interagir. J'étais littéralement en FEU! On m'a donné de l'eau (ce qui n'a rien changé), on m'a donné des oranges saupoudrées de sucre (ce qui a un peu aidé)... Ah la la. Pendant ce temps, Paule décide de manger des grillons pour me supporter dans mon périple... Elle en a mangés deux par solidarité, mais laissez-moi vous dire que deux ou cent cent, peu importe, j'avais d'autre problème à gérer! Mais bon. Après une demie-heure, ça c'est réglé.
La soirée a suivi son train et vers 1:00 je suis allée me coucher en ressentant une sensation de chaleur à l'oeil droit!
Je peux comparer cette douleur à celle de garder sa main au dessus d'une flamme sans pouvoir l'enlever.
A suivre!
Julie

jeudi 8 mars 2012

Mérida, capitale du Yucatan






Voilà deux jours que nous nous promenons dans les rues de Mérida, capitale de la province du Yucatan. Nous avons retrouvé un peu de cette énergie des grandes villes latines. À peine débarquées du bus, nous nous retrouvions en plein marché mexicain, avec ses odeurs et ses brocantes. Munies de nos énormes sacs, nous nous sommes tout de meme arretées pour acheter des morceaux de melon deau et de mangue. (Délicieux et désaltérant). Ce matin, nous avons participé à une visite guidée préparée par la ville pour les touristes qui ont bien voulu quitter les belles plages de la province pour se promener à Mérida. En 2000, la capitale yucatèque a été nommée Capital Americana de la cultura. Elle est en fait très riche en culture et justement, ce matin, nous sommes allées voir une petite expo sur Frida Khalo et le tout, gratuitement.
Notre guide Gérardo nous a donné un bel apercu de l'histoire de la région. La ville a été nommée ainsi par les Espagnols car nous pouvions contempler, à l'époque, cinq grands temples mayas (à l actuelle plaza de Armas). On retrouve une autre ville Merida en Espagne, mais celle-ci est dotée de vestiges romains. Ces temples ont été completement détruits par les conquistadors dans leur détermination d'évangéliser la population maya. Celle-ci représentait alors 6 000 000 d'âmes à sauver. Les Mayas ont longtemps lutté contre cet endoctrinement catholique. Les oppositions entre la spiritualité maya et ses nouveaux habitants sont flagrantes. Le serpent, que l'on retrouvait sur plusieurs temples, était une figure représentant les dieux, la fertilité, l'abondance. Or, elle représente une incarnation du mal, voir même satanique chez les catholiques. Pour les peuples mayas, les sacrifices humains sont une manière d'honorer les dieux, de se donner pour eux. Ils ont donc beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi Jésus (Dieu) a laissé sa vie aux humains. On retrouve de beaux exemples de syncrétisme religieux! Les Espagnols ont, par exemple, peinturé les croix chrétiennes en vert dans le but d'intégrer l'importance de l'arbre dans la croix maya, aussi symbole du point de départ de l'univers.
On retrouve dans la ville différentes influences architecturales et c'est ce qui fait son charme. D'abord espagnole, arabe (du au passé historique des conquistadors), francaise (causée par une forte immigration suite à la Première Guerre mondiale et la richesse de la province à l époque), mexicaine et maya (les Eglises ont été érigées à l aide des pierres des temples mayas). Bref, un beau mélange! 
De nos jours, 45 % de la population parle encore la langue maya et on utilise notre alphabet pour l ecrire. Les musées et ruines environnants sont souvent traduits dans les deux langues. En 1993, Jean-Paul II s est excusé publiquement pour les attrocitées commises dans les époques passées. La population de Mérida était bien fière de recevoir le pape dans leur cathédrale, la plus vieille du continent américain.

Ce soir nous devons participer à un festival maya.
Au plaisir,

Paule P.
Photos, Eloise.