mardi 26 juillet 2011

La Cordillière blanche

À notre arrivée dans la superbe Cordillière blanche, à Huaraz, nous savions plus où donner de la tête: une dizaine de randonnées dans les montagnes s`offraient à nous. Avant de partir attaquer les sommets andins, nous avons décidé de se la couler douce dans les bains thermaux de Monterrey, à quelques kilomètres de Huaraz. Le reste de la journée à été réservée aux courses : Paule s`est trouvée une nouvelle pair de lunettes, car connaissant sa chance, elle les a brisé son ancienne pair ! Milan c`est offert une quena, une flute andine et moi un harmonica, on verra si je serai capable de me débrouiller ! Et tout ça, à très bas prix, 80 $ pour les lunettes, 10$ la fulte et 4$ l`harmonica ! C`est donc le lendemain que nous avons rejoint la Laguna Churup. Les 4 heures de marche et d`escalade en ont valu la peine lorsqu`on a apercu le beau lac. Le lendemain, un peu fatigués par notre ascension, on a décidé de prendre la journée pour se rendre à Caraz, petite ville d`où partent plusieurs expéditions, tout comme à Huaraz, mais plus belle, plus petite, plus charmante et offrant une vue hallucinante sur les montagnes. Le soir même de notre arrivée dans le village, nous avons eu droit à tout un spectacle !

Première étape: on se retrouve dans un colisée plein à craquer de gens venus assister au concours de danses tradtitionnelles. Des dizaines de groupes ont performé avec des costumes tous aussi étonnants les uns que les autres.
Deuxième étape : Le spectacle extérieur, pour l`anniversaire de la ville, commence ! Première prestation: une demoiselle d`une vingtaine d`années environ vêtue d`une robe mauve parsemée de BEAUCOUP de brillants et avec une voix très aigue qui chantait des chansons interminables et qui se ressemblaient beaucoup. Jusque la, tout est encore normal.
Troisième étape: Un groupe de métal prend d`assaut la scène en bombardant les oreilles sensibles des abuelitas (grands-mères) de cris stridents.  Malgré le clash énorme, personne ne semble réagir, l`indifférence semble un trait typique des latinos américains.
Quatrième étape: L`orchestre de musique andine commence sa performance. Tout ça avec un borracho (homme soul) en plein milieu du groupe tout en faisant des grands signes avec ses bras et sur le point de prendre la place des musiciens. Encore là, indifférence.
Cinquième étape: Trois demoiselle très peu vêtues montent sur scène et effectuent des danses on-ne-peut-plus-inappropriées. Encore une fois,aucune réaction, malgré la présence des abuelitas et des enfants, les demoiselles menacent même de s`en aller si le public daigne toujours de danser. Une autre fois, un borracho monte sur scène trop fascnié par le pouvoir qu`exercent ces «gentes dames» sur lui. Première et unique réaction de la soirée, la foule se met à rire aux éclats devant le spectacle pathétique de ce soulon.
Sixième étape: Une structure (en bois ?) menue d`hélices,  haute d`au moins 15 mètres est dressée à côté de la place publique. Pourquoi ? On met alors feu à la structure. À préciser de les gens se tiennent environ à 3 mètres de la structure. C`est difficile à expliquer mais des feux d`artifices explosent à partir de la structure. Mais, les feux ne montent pas au ciel, ils explosent dans la structure, les hélices se mettent à tourner parmi la pluie de feux, où se promène le deuxième borracho. Des affiches qui etaient dissimulées dans la structure (?!) se déploient , le nom Caraz, en feu, s`affiche sur la structure. Bref, on a jamais vu ça, c`est super dangereux, surtout à côté des fils électriques. Le tout dur environ 30 minutes en même temps que l`orchestre joue malgré les bruits des feux d`artifices. Des gens reçoivent de la braise du feu sur eux. Encore une fois, aucune réaction, la routine, quoi. On se demande quel est le but d`organiser une telle fête si les gens semblent s`emmerder roaylement. Une heure plus tard, le fête est terminée. Et c`est le lendemain matin que repartent les feux d`artifices, qui sont tirés juste à côté de notre hôtel (à 5h du matin). Bienvenue au Pérou.

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