samedi 27 août 2011

Dernière étape au Pérou

Apres avoir visité le Machu Picchu en essayant d´éviter le plus possible le fulx de touristes, nous avons essayer de tenter le meme exploit pour les iles du Lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde et assez grand ! Tous les jours des dizaines de bateau remplis de touristes se pressent vers l´Ile Taquile. Nous voulions tout d´abord nous rendre a une petite ile peu connue mais le cout du passage etait exhorbitant. On sest donc resignés a aller sur l Ile Taquile, une des plus fréquentées.  Le premier jour nous nous sommes rendus sur une Peninsule, nous avons exploré les environs, nous sommes promenés dans les montagnes environnantes et proche du lac. Le lendemain, nous comptions sur les pecheurs de la Péninsule pour nous emmener a la fameuse ile. Nous avons été surpris de constater, selon nos hotes, quil ny a pas de pécheurs parce que tous les poissons ont ete pechés (!?) Nous avons donc pris un bateau collectif pour se rendre a l Ile. Nous etions hebergé chez des habitants de l ile, la place principale etait envahie de toursites les plus farfelus les uns que les autres. Nous nous sommes mis a explorer les alentours et nous avons pu fuire la masse des  touristes qui sont en fait repartis apres peu de temps. Sur l ile, les habitants arborent encore leur costumes traditionnels. Les femmes sont vetues d´un haut rouge avec une jupe et un long chale noir déposé sur leur tete. Les hommes, curieusement ressemblent aux patriotes de la rébellion de 1837-1837. Ils portent une chemise en lin blanche avec des pantalons noirs et une ceinture qui ressemble a une ceinture flechée a la taille. Ils ont aussi une tuque : les hommes mariés la portent rouge et les celibataires, rouge et blanche. Les habitants retirent peu des visites quotidiennes des touristes, tout l argent revient aux agences, nous avons pu, en plannifiant le sejour par nous memes leur laissé un peu d argent, en fait plus que les agences leur en laisse. Nous avons vecu et mangé dans una famille et achetés quelques pieces uniques d artisanat directement a nos hotes, sans qu une agence puisse empocher de profits. Apres avoir manqué notre bateau de retour (on nous avait indiqué la mauvaise heure), nous avons essayé de negocier avec une agence pour quon nous embarque parce quil ny avait plus d autre bateau, apres cet episode assez mouvementé et argumentatif, on a finalement reussi a retourner a Puno. Nous avons donc en poche notre billet de bus en direction de La Paz pour demain matin ! Ciao Peru !

Sophie

vendredi 19 août 2011

Les ruines de Choquequirao ou les 32 km pour s´y rendre



Hola Todos.
Voila que nous sommes partis du 10 au 14 pour un trek des plus intense dans la region. A la recherche des ruines récemment découvertes de Choquequirao, nous avons d´abord descendu 21 km jusqu´a notre premier refuge a 1.950 mts. Accompagnes de 4 mules, un arriero, un cuisto, notre guide et deux francais (Foulques et Olivier) nous avons reposé nos pauvres jambes. Reveilles vers 6h du matin, c´est avec bonheur que nous avons ouvert le zip de notre tente, bu un thé de coca et réalisé la monté qui nous attendait... En effet, le site archéologique, ouvert aux touristes depuis 2003, se trouve a 3.033 mts d´altitude. Toute la matinée nous avons gravi avec acharnement jusqu´a notre arrivée dans une petite bourgarde a 2.910 mts ou nous attendait de gentils villageois, leurs poules, leurs chats et autres annimaux de la ferme. De la haut, la vue était splendide, parfaite pour une petite sieste. Il nous restait encore une petite montée jusqu´a la recompense finale des ruines. Apres avoir passe quelques heures sur le site fort impressionant, nous sommes redescendu au village, armés de nos lampes frontales, pour un copieux repas et un bon dodo. Ne restait plus qu´a refaire le chemin inverse soit remonter tout ce que nous avions descendu. C´est ainsi que le petit groupe de 5 francophones a réussit l´épopée du 64 km/4jours, fatigués, des courbatures un peu partout et la fierté plein les dents en croisant les marcheurs qui débutaient le périple. Nous avons feté le tout devant une biere de retour a Cuzco. La beauté des paysages, encore préservée par un nombre de touristes restreint, en vallait incroyablement la peine. Cela étant dit, le site de Choquequirao n´a pas finit d´etre découvert puisque 60% des fouilles restent a faire. C´est donc pour un prochain rendez-vous!
Paola.

La ville blanche et le Canyon poussiéreux

Après avoir finalement pu quitter la damnée Huacachina, on est finalement arrivés à Arequipa ! Très vite, on s`est familiarisés avec la Chocolaterie La Ibérica, dont la ville est parsemée. Aussi, nous avons assisté au 21e festival de «tunas», groupe de musique composés d`environ 6 a 20 musiciens, armés de leur guitares, charrango, flûte de pans, etc, etc. Des groupes péruviens, chiliens, boliviens et colombiens ont participé au grand spectacle qui se déroulait dans l`amphithéâtre d`Arequipa. Malgré l`envergure de l`événement, on a fait face à plusieurs problèmes techniques, le son n`était pas toujours au rendez-vous et toute la salle criait «AUDIO !!» Moment assez drôle! Le lendemain, on est partis à 3h du matin pour le canyon del colca, 2e plus profond canyon du monde après celui de Cotahuasi, tout près de là. Après un long et mouvementé trajet de bus, on s`est mis à descendre dans le canyon pendant environ 3-4h. On a choisi  de faire la randonnée en 3 jours au lieu de 2, alors n a pu se la couler douce en après-midi. Ca  nous a permis de faire la connaissance de Lien, une belge très sympathique et intéressante avec qui ont a partagé beaucoup, une rencontre dont on va beaucoup se rappeler, surtout qu`elle nous a promis une boîte de chocolat dans notre courrier à notre retour !  Nous avons aussi fait la connaissance d`un couple d`espagnol avec qui jai beaucoup discuté de voyage, de plans de vie et de la situation politique canadienne et espagnole (particulièrement des Pays basques dont ils sont originaires). C`est eux qui nous ont poussé à faire le trek de Choquequirao, le fameux. (Plus de details dans la prochaine entrée).Un couple composé d`un anglais et d`une allemande, qui faisait le tour du monde, nous accompagnait. Ils nous ont beaucoup inspiré avec leur récits et leur trucs de voyage Le deuxième jour de marche, qui était aussi assez court, 3-4h environ, et on s`est arrêtés à l`oasis du village dont le nom m`échappe pour relaxer pour le reste de la journée. On s`est baignés et avons jasé pour le reste de la soirée avec espagnols, péruviens, belges, francais, etc. Vraiment une belle soirée à rire et à discuter. Et puis, finalement pour le 3e jour, nous nous sommes levés à 4h, avant même que le soleil ne se lève. On a entamné l `ultime ascension de 1200m d`un peu moins de 3h, qui n`était pas si facile. Nous sommes ensuite allés nous reposer dans des bains thermaux, non loins du canyon où un québécois rencontré durant la randonnée, n`a pas tardé de semer le choas dans les bains thermaux avec ses sauts explosifs et ses lunettes, ma foi,  très spéciales. Finalement arrivés au point de départ, Arequipa, nous avons vite repris un bus en direction de Cusco, toujours en compagnie de Léa, Éléonore et Lien !
Sophie

mardi 2 août 2011

Les congés fériés

Nous étions très excités à l`idée de célébrer la fête nationale du Pérou, mais on s`est vite rendues compte que cette fête nationale allait plus nous nuire qu`autre chose. Après avoir visité la Lima hétéroclite, nous avions très hâte de se rendre à Huacachina, un petit oasis au milieu du désert, prisé par les amateurs de sandboard (sorte de snowboard, mais sur les dunes de sable). Une fois arrivés et maintenant au nombre de 5, il était assez compliqué de se trouver un toit pour la nuit à prix raisonnable justement à cause de la fête nationale.Mais avec les talents de Milan pour bargainer on a su s`en tirer à bon compte. Le soir même, il était déjà trop tard pour franchir les dunes de sable car le soleil se couche tôt et il fait assez froid la nuit dans le désert. C`est le lendemain que, planche à la main, nous avons fait du sandboard. En fait, 2 descentes chacune nous ont suffi pour en avoir assez, surtout qu`à chaque fois on devait remonter la pente à pied. On s`est aussi laissés tentés par un tour de «buggie», une espece de voiture à grosses roues qui va très très vite dans le désert, qui nous emmene à des endroits pour faire du sandboard et qui va si vite qu`on se croirait dans le Goliath de la Ronde. Puis, le lendemain nous avons visité 2 vignobles de la région, qui est reconnue pour ses vins et ses Pisco (l`alcool national). Nous avons eu le droit à un fond de verre de chacun des alcools parfois difficiles à faire passer. Ensuite, nous avions en tête de prendre un bus de nuit pour partir à Arequipa pour arriver là-bas en matinée, mais encore une fois, à cause de la fête nationale, les gens prennent le bus pour retourner chez eux après être allés en visite chez de la famille. Du coup, les prix montent considérablement ( de meme que pour la nourriture, l`hébergement, bref pas mal tout) et on arrive plus à quitter Huacachina car la demande est plus grande que l`offre de places de bus. On aime bien Huacachina, mais c`est miniature et on ne sait plus quoi y faire sauf manger et dormir ! Rassurez-vous, nous avons pu dénicher de justesse des billets pour ce soir et nous avons passé la matinée aux Iles Ballestas, surnommés Iles Galapagos des pauvres. Nous partons donc ce soir, mais nous avons dû débourser environ 40 $ pour le bus tandis que le billet aurait dû nous couter la moitié du prix, mais bon ! Nous serons donc dermain à Arequipa,. surnommée la ville blanche, d`autres aventures à venir !

Sophie

Lima. La ville de contrastes.

Notre rencontre avec Lima, capitale peruvienne, s´est faite par l´interieure. En effet, grace a l´organisme CouchSurffing nous avons eu la chance d´etre accueillis par Omar, Pepe, sa cousine et son flis de huit mois a San Juan de Lubrigancho, une banlieue limenne. Ils nous ont permi de decouvrir un autre cote de la ville car les touristes s´attardent habituellement davantage aux quartiers luxueux de MiraFlores et Barranco, sur le bord de l´eau. Ville de 8 millions d´habitants, on se doutait bien que tous ces citoyens ne vivent pas dans un tel confort. Or, nos hotes habitaient dans un quartier populaire, ou s´entassent les demeures. Leurs parents ayant emigres aux Etats-Unis, ils vivent dans un certain confort. Partager des Pisco Sour et les petits dejeuners nous ont permis de connaitre davantage les preoccupations et la culture des gens d´ici. Lea et Eleonore nous ont rejoint pour la derniere soiree et afin des les remercier, Milan a preparer de succulantes crepes choco-bananes. Nous nous sommes bien amuses, en pleine fete nationale, a flaner dans les rues de Lima et gouter a sa gastronomie! Quelques idees de recettes pour vos prochains soupers : Ceviche, Lomo Saltado, Arroz con Mariscos, Ricoto, pollo a la brasa... Et le tout accompagne d´un pisco puro pour les durs ou bien le fameux Pisco Sour (lime, sucre de canne fondu, oeuf blanc, Pisco et glace).

Bon Pisco!
Paola.